Jacques Lasserre, peintre de Mimizan, a commencé sa carrière en retranscrivant les tableaux naturels que lui offraient les Landes avant de se tourner vers l’abstrait. « Je suis dans une quête picturale qui me permet de m’exprimer dans des thèmes comme la tauromachie », raconte l’ancien élève des Beaux-Arts de Paris. Il est passé par l'aquarelle discipline des plus difficile où le droit à l'erreur n'existe pas, puis la peinture à l’huile et l'acrylique. Le rouge, le jaune, même le noir sont lumineux sous les brosses, les couteaux ou encore les coups de pinceaux, très reconnaissables de l’artiste landais. Mais où trouve-t-il l’inspiration ? « L’inspiration, le duende (1), c’est un état de grâce, un moment mystérieux qui vous permet de créer. »

Pourtant, comme tous les artistes, Jacques Lasserre a des moments de doute. Puis la vie reprend le dessus, poussé, accompagné par son fils Vincent, Jacques reprend le chemin de son atelier et l’envie revient. Quel sentiment devant une toile aboutie ? « C’est un moment de bonheur que vous passez avec la peinture. Il y a une jouissance extrême à réaliser une œuvre mais il y a tout de même ce petit sentiment d’insatisfaction avant de signer. On n’est jamais dans la perfection. » Le doute, toujours le doute, mais un doute « nécessaire pour continuer à se parfaire », confie Jacques Lasserre.

(1) Duende est un terme employé en tauromachie ou dans l’art du flamenco où il qualifie un état d’inspiration, de grâce artistique.

De certains de ses tableaux ont été tirées des lithographies, celles-ci font partie des premières, réalisées de son vivant et sous son controle, en édition limitée

Papier de très haute qualité

Numèro 27 sur 300

Signée par l'artiste

Dimensions: longueur 70 cm, hauteur 50 cm